Jungle

De la jungle vers Roissy en passant pas l’Ethiopie…

On s’est pointé à l’aéroport avec quatre heures d’avance parce qu’un débile mental d’Ethiopian n’avait pas assimilé la notion de temps de Greenwich. Pas foutu de gérer Greenwich, pas de Schengen pour toi, mon ami.
On a passé le temps à boire de la bière chaude et grignotant des bouts de fromages pourris.
Vol de merde avec des films idiots et toujours leur même bouffe immonde avec du poulet qui baigne dans de la sauce et radin sur l’alcool en plus, connasse d’hôtesse.
En plus, ils nous ont fait passé par Nairobi pour Dieu sait quelle raison, c’est toujours aussi nase Nairobi, avec leur gnous à la con en bout de piste.
Addis Ababa est toujours aussi magnifique, surtout de nuit, faudrait que je songe à quitter l’aéroport une fois, d’autant plus que le Sheraton est réputé et que les Ethiopiennes sont magnifiques.
J’ai retrouvé la civilisation à Addis, c’est dire si je suis en manque: y’avait un vrai bar, du vrai whisky, des vrais glaçons et des serveuses qui sentaient pas la sueur. Ils nous ont parqué dans leur bazar de salle d’attente de merde sans bar et sans chiottes et en plus il pleuvait et il faisait froid. Deux heures de retard, avec des fantômes incapables de savoir ce qu’il se passe. Faut se spécialiser dans la course à pied si l’on n’est pas capable de gérer une compagnie aérienne.
La course à pied ou les crêpes, ou les tissus, ou les statues, ou les merdes culturelles pour touristes en tongs.
Je commençais à puer parce que j’avais pas eu d’eau le matin. Et j’avais faim. On a reçu les plateaux repas au dessus du Darfour, timing parfait… C’est beau le Darfour la nuit, vu de haut.

Je suis arrivé à Paris à 8h du matin et y’avait du vomi et de la boue sur ma valise, ils m’ont pas fait chier à la douane, j’avais des pièces de 5 centimes d’euros dans une boite de pellicule photo, j’ai jeté mon dévolu sur un café merdique avec un caïd du neuf-trois avec des boutons pour payer mon café avec mes 40 pièces de 5 centimes. Le type n’était
pas content mais je lui ai expliqué que moi aussi ça me faisait chier de me balader avec des pièces. Je lui ai dit en anglais comme ça il a pu me balancer une petite injure raciste et je lui ai balancé son pourboire de 5 centimes en chantant « Zidane, il l’a frappé, Zidane, il l’a tapé », j’adore faire chier le monde à Roissy.
Je commençais vraiment à puer alors j’ai tenté le forcing pour rentrer dans un VIP Lounge mais j’avais pas la bonne carte, enculés…, j’ai eu le reflexe africain et j’ai filé un billet de cinq euros à la grosse moche qui fait l’entrée en lui faisant un clin d’œil et c’est quand j’avais pris le croissant que le grand noir m’a mis la main sur l’épaule pour m’indiquer la sortie.
Je suis en France depuis une heure et l’Afrique me manque déjà: je dois être malade dans ma tête…
Ils m’ont fait enlevé mes chaussures au contrôle et après personne ne voulait me fouiller même avec les gants.
C’est chouette Roissy en juillet, y’a plein de filles blondes connes avec des gros seins. Y’avait un gang de filles blondes complètement paumées qui chialaient parce qu’elles avaient confondu Orly et Roissy et qu’elles allaient rater leur avion pour le hub de Clermont-Ferrand.
J’avais encore plein de pièces pour aller faire chier un autre connard, je me suis rabattu sur une connasse dans la boutique de parfums et j’ai trouvé une merde de gel pas trop cher et j’ai commencé à négocier avec la pauvre fille qui s’était tapée 45 minutes de RER pour vendre des parfums à Roissy à des connards comme moi.
Et je voulais des échantillons.

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