Mombasa – 2

Cocos Beach Bar

J’avais raté le breakfast parce que c’était trop tard alors j’ai été voir l’Océan indien. C’est beau, c’est barré au loin par la barrière de corail et c’est barré au proche par des types qui vendent des merdes en bois et par des Captains !
Ah, ils sont beaux les Captains, le type tout plein de chanvre et de dreadlocks qui veut te faire monter dans son bateau à fond vitré pour voir un poisson laid qui fait prout dans l’eau alors qu’il va te scrouquer tout ton argent en te balançant un coup de club de golf dans la tête par derrière et tu vas crever la gueule dans la mer. C’est des fous au Kenya, en fait.

Et les Masaïs…

C’est un truc inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ils ont des jupes aux couleurs de la confiture Bonne Maman, ils sautent et ils vendent des babouches faits mains par l’usine des Hindous de Nairobi qui approvisionne les 3/4 du COMESA.
Et ils puent.

Et ils sont chiants a te faire leur spectacle de sauvages de guerrier de merde alors que leur vrai job c’est de laver des bagnoles à Nairobi.

Ohlala, tu as une grosse lance, ohlala, tu as un gros bouclier, ohlala, tu fais bien le guerrier, ohlala, ta merde de porte-clé de gros-éléphant tout laid j’en veux pas.

C’est le problème des plages publiques, c’est que c’est public alors il y’a des gens.

Après avoir dégagé le dernier gamin qui vendait un requin gonflable qui faisait pouet avec de la lumière, j’ai réussi à atteindre l’endoit ou y’avait le thé gratuit mais comme j’avais pas changé l’heure, je suis arrivé à la fin du thé.

Un enfant hurlait dans la piscine car il avait fait caca dedans et son père le frappait en lui forçant à manger la merde, c’était un Anglais, c’était sympa: tout le monde regardait et la maman pleurait.
Bah, il l’a bouffer la merde, de toutes façons, demain matin, au breakfast, ils vont te mettre des trucs qui sentent pareils comme les haricots à la tomate et le bacon et les trucs d’Anglais sous 35° à l’ombre, misère…

Le soir, y’avait des types qui faisaient des caramboles au bar de la plage et après y’a eu un DJ alors les fauchés des hôtels à côté sont venus remuer leur graisse de Leeds au son des tubes de ce qu’ils écoutent chez eux.

C’est là que je me suis dit que j’avais un besoin urgent d’une radio Worldspace…

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